Le parc jouit d’une reconnaissance internationale liée à la diversité et la particularité de ses habitats. Il a été classé comme un de noyau Réserve de Biosphère en 1981, site Ramsar ou zone humide d’importance internationale en 1984, premier site Ramsar transfrontière en Afrique avec le Parc national de Niumi en Gambie en 2008 et site du patrimoine culturel en 2011.
Le paysage du Saloum est également marqué par la présence de nombreux baobabs qui ont pris racine sur les amas coquilliers. On ne les retrouve d’ailleurs que dans les environnements rendus calcaires par les coquillages, les forêts salines de mangrove ne leur convenant pas. Leur présence permet de repérer facilement les amas coquilliers dans le Delta. Les baobabs sont également liés aux nécropoles, fréquemment installées sur les amas coquilliers. Ces arbres majestueux marquent parfois des lieux sacrés, comme le baobab du griot que l’on retrouve à Dioron Boumak.
La plupart des sites culturels situés dans l’emprise du delta du Saloum correspondent à des villages qui étaient dans le parc, avant sa création, et qui y ont conservé leurs sites sacrés. C’est le cas notamment de :
- Bagadagji : seul village au Sénégal situé dans un parc national ;
- Koumbeng : ancien comptoir commercial, site historique ;
- Mbar kolong : puits pour prière ;
- Minna dans le Fathala ;
- la mare du dragon ;
- Daga Malick la route de Bagadadji.
En périphérie du parc, on a aussi des sites sacrés conservés par les populations car ils servent de lieux de pèlerinage, de recueillement et de prière :
- Pierre de Cheikh Omar Foutiyou Tall (du côté du Niumi) ;
- Fromager géant circulaire à Missirah ;
- Il y a aussi des cimetières comme ceux de Mboundiour et de Koumbeng.
Des pratiques culturelles telles que le « Kankourang » ou les formes de luttes traditionnelles sont aussi organisées par village.